Adélaïde a préparé une nouvelle chemise, très fine et plus raffinée que celles qu'elle porte habituellement; aller à un bal chez Monsieur le Gouverneur est un évènement, elle se prépare avec soin, tout est pensé dans le moindre détail, même la chemise que normalement personne ne verra!
Celle-ci sera la dernière que je prépare, il faut aussi penser aux autres vêtements! Je l'ai coupée dans une fine batiste de coton un peu transparente. Elle comporte des goussets d'aisance sous les bras et une encolure froncée par un lacet. Le bas des larges manches est retenu dans un bord que je n'appellerai pas "poignets" car les manches sont plutôt 3/4 ; selon les manches du corsage que l'on porte, ce bord peut apparaître, c'est pourquoi il est parfois travaillé. Ici, il est simple, je n'ai pas encore décidé quelle fermeture je vais mettre.
Voici cette dernière chemise seule et avec le "cul" qui mettra les jupes en forme.
Voilà, les chemises sont empaquetées, sauf celle destinée au voyage, passons à la suite !
Eh bien, on ne peut plus vous arrêter ! La "lingerie" d'Adélaïde va tenir de la place dans sa malle. Bravo pour le "cul".
RépondreSupprimerCet accessoire n'était sans doute pas pratique et sans doute gênant pour danser au bal du Gouverneur, mais que cela faisait une belle silhouette aux dames de cette époque !
Martine
Merci Martine ! Je pense que les danses se prêtaient bien au port de ces accessoires "raides". Il n'y avait que dans les campagnes où l'on dansait en sautant allègrement et les dames de la campagne ne s'encombraient pas de ces instruments restrictifs. Adélaïde se prête au jeu pour quelques jours mais je suis sûre qu'elle dansait le rigodon sans tous ces "ralentisseurs" !
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