samedi 11 novembre 2017

Ellowyne-Adélaïde partie 3

Après avoir enlevé ses mules, Adélaïde enfile ses bas, qu'elle porte hiver comme été, c'est une question de décence.
Elle porte des bas chauds, écrus, retenus par des jarretières bleues.
Les bas sont plutôt de couleur claire, écrus souvent, ils peuvent être tricotés à la maison, achetés car tricotés de façon industrielle ( eh oui, déjà ) ou confectionnés dans le biais d'un tissu de lin ou de soie pour les plus précieux. Ils sont retenus par des jarretières, bandes de tissu ou rubans qui peuvent être simples ou brodés, tissés. On en voit des exemples dans les musées, brodées de maximes ou de déclarations. Ici ou  ou une reproduction ici . J'ai noué les jarretières sous le genou car cela m'a paru logique mais je ne sais pas si c'est correct.
Les miens sont faits dans un tissu tee-shirt fin et j'ai trouvé le patron . Les jarretières sont faites dans un ruban de soie de 4mm.
A ce moment de l'habillage, Adélaïde met normalement ses chaussures car après le laçage du corset, la flexion est plus difficile mais comme je ne les ai pas encore, on fera comme si. C'est aussi maintenant qu'elle se coiffe, seule ou avec de l'aide pour les sorties ou les réceptions.
Elle met son corset et pour ce faire, elle a deux solutions: soit elle se fait lacer par une autre personne, son époux ou une domestique, soit elle a choisi un modèle de corset qui a déjà été lacé à sa taille et qui se ferme devant par des agrafes; elle peut ainsi se débrouiller toute seule.
Mon corset est un peu un "gadget" car je ne le mettrai pas sous la tenue, il ferait trop d'épaisseur. Il se ferme dans le dos mais ce n'est pas très important pour notre histoire. Ce qu'il faut remarquer c'est qu'Adélaïde ne porte pas au quotidien un corps baleiné. Elle serait restreinte dans ses mouvements et elle mène une vie trop active pour cela. Elle porte un corps ouatiné et matelassé ce qui le rigidifie en douceur.
Je suppose qu'il pouvait être rembourré de laine ou de chanvre mais je n'ai pas de source sur le sujet.
Comme on le voit, il fallait tout de même un certain temps pour s'habiller et nous ne parlons pas ici d'une grande dame de la Cour.
Adélaïde n'en a pas encore terminé avec ce qui ne se voit pas mais qui est indispensable.
Petite note: Adélaïde nous montre ses bas, assise sur une des petites planches à repasser que mon mari a fabriquées. C'est super pour une couturière en petit format !




2 commentaires:

  1. Il est souvent dit que les bas sont attachés par un ruban au dessus des genoux mais c'est absurde car ils ne tiendraient pas alors que juste sous le genou, le ruban est serré juste au dessus du mollet et les bas ne glissent pas, ce qui paraît tout à fait logique. Je ne sais plus où j'ai trouvé ce rectificatif historique mais il ne faut pas être grand clerc pour comprendre que c'est bien plus réaliste.
    Martine

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    1. C'est ce que je me suis dit aussi. Déjà comme ça, je pense que les dames devaient rajuster leurs jarretières plusieurs fois par jour.

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