mardi 9 janvier 2018

Ellowyne-Adélaïde 9

Bonne année à celles qui passeraient encore par ici !
Je suis restée absente un bon moment; bien sûr il y avait les fêtes mais c'est surtout le corsage de la dame qui m'a pris du temps. Que dis-je ? Les corsages !
En effet, quatre essais infructueux ont été nécessaires pour arriver à ce que je vous montre aujourd'hui. Je suis très loin d'être satisfaite mais je sature un peu, alors j'arrête. Peut-être un jour aurais-je envie de recommencer mais là : non !

Donc, voici la chose avec de superbes photos , prises le même jour, à la même heure, dans la même pièce. C'est vrai, nous n'avons plus de belle lumière depuis des jours mais de là à comprendre qu'à un mètre cinquante de distance, j'obtienne ça...Mystère !

Je vous entend penser "Mais il est de guingois, ce corsage !" Oui, ma maîtrise des oeillets miniatures laisse à désirer. J'ai voulu faire un laçage en spirale ( je ne sais plus si c'est le terme) mais la pose des oeillets, c'était la galère !
Adélaïde porte donc un corsage plutôt court, pratique puisque c'est une tenue quotidienne, avec cependant une fantaisie dans le dos; le corsage  se termine par une basque, d'un seul tenant, elle n'est pas rajoutée.





Ce corsage est coupé et doublé avec deux tissus de mon stock. Pour ce qui est du patron, j'ai examiné, dessiné, transformé, plusieurs patrons, n'en ayant trouvé aucun qui me satisfasse. Je prends aussi des patrons pour poupées plus grandes ou plus petites et je photocopie en ajustant. Je copie aussi des modèles "humains" mais je ne suis pas couturière, le patronage est un art à part entière que je ne possède pas. Voilà pourquoi mes modèles sont bidouillés.
Adélaïde ne se plaint pas, c'est le principal. 😉

Je n'en ai pas fini avec cette tenue. En effet, aucune honnête femme ne se serait montrée "en cheveux". Même chez elle, elle se couvrait la tête, au moins partiellement. Les grandes dames réduisaient parfois au mini-minimum leur coiffe mais pour les autres, la coiffe était de mise. On pouvait voir des coiffes régionales, parfois très travaillées, en dentelle, broderies délicates mais je pense qu'elles étaient réservées aux grandes occasions. Pour le quotidien, une coiffe simple suffisait, ce qui ne veut pas dire qu'un brin de coquetterie ne s'y glissait pas. Cela dépendait des moyens de la dame et des travaux qu'elle effectuait.
Un autre élément de la toilette sur lequel on ne faisait pas l'impasse, c'était le mouchoir de cou. Je vais aussi m'en occuper. 
J'avoue que le manque de lumière naturelle me pèse; nous, dans le sud, sommes mal habitués, dès qu'il fait sombre, on râle !
Alors, au travail !





2 commentaires:

  1. Il n'est peut-être pas tout à fait parfait mais, moi, je le trouve bien ce corsage.
    Il est vrai que faire des patrons n'est pas évident et qu'à l'échelle des poupées c'est assez difficile, mais à force de bidouiller on arrive toujours à peu près à ce que l'on veut. J'utilise du papier millimétré pour dessiner les patrons et parfois j'y apporte tant de modifications au fur et à mesure des différentes toiles qu'au final je ne sais plus quel est le bon dessin.
    Bon courage pour la suite que j'ai hâte de voir.
    Sachez que vous n'êtes pas la seule à avoir des surprises avec les prises de vues et le rendu des couleurs. Et la couleur du ciel actuel n'arrange rien.

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  2. Merci de votre indulgence, Martine. Il m'arrive aussi de me perdre dans mes dessins, aussi on peut lire sur des pièces de patrons " devant corsage n°3, rallongé, pince en plus, Adélaïde ". Sinon, je pourrais rester perplexe devant tous ces petits bouts de papier et ne plus savoir lequel est le bon, donc re-mesurer, etc...Ça sent le vécu. Merci de passer me voir.

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